-
-
Une vie de crimesAvril 1961
Première condamnation pour détention d’un couteau à cran d’arrêt.Mars 1962
Un an de prison pour cambriolage et dix-huit mois pour détention d’armes.Août 1967
Deux ans de prison pour vol chez son employeur qui l’a licencié.Octobre 1967
Découverte d’un cadavre près d’Evreux. Mesrine revendique le meurtre.Juin 1969
Réfugié au Canada avec sa nouvelle compagne, Jeanne Schneider, Mesrine enlève un industriel qui les a un temps employés, Georges Deslauriers. Ils réclament une rançon de 200.000 dollars. Finalement, le captif parviendra à s’échapper.Juillet 1969
Mesrine et Schneider sont interpellés le 23, au Texas. Ils sont extradés au Canada où il leur est reproché le rapt de Deslauriers et le meurtre d’Evelyne Le Bouthillier, une logeuse, crime duquel ils furent finalement acquittés.Août 1972
Condamné à dix ans de détention pour l’affaire Deslauriers, Mesrine s’évade du bloc de haute sécurité du pénitencier Saint-Vincent-de-Paul, à Laval (Canada). Avec Jean-Paul Mercier, son complice, il commet une série de braquages.Septembre 1972
Les deux hommes abattent deux gardes forestiers dans une forêt au nord de Montréal. Dans la foulée, ils attaquent une banque, deux fois la même en trois jours. Mercier est arrêté, il écope de la perpétuité. Mesrine s’échappe, séjourne en Amérique du Sud et rentre en France.Mars 1973
Alors qu’il a commis une douzaine de hold-up au cours des deux premiers mois de l’année, et grièvement blessé un policier dans un bar parisien, Mesrine est arrêté à Boulogne-Billancourt. « Vous voulez parier que dans trois mois je serai dehors ? » lance-t-il au commissaire Alain Tourre.Juin 1973
Il s’évade du palais de justice de Compiègne (Oise) en prenant en otage le président Guérin, qui dirige son procès. Il s’ensuit une autre série d’attaques à main armée. Il est arrêté en septembre, à Paris, par le commissaire Broussard.Novembre 1975
Expédition d’une lettre de menaces de mort à l’encontre d’un journaliste de L’Express. Il crève le tympan d’un de ses gardiens de prison.Mai 1977
Mesrine est condamné à vingt ans de réclusion par la cour d’assises de Paris.Mai 1978
Jacques Mesrine et François Besse s’évadent de la Santé. Leur complice est abattu. Dans la foulée, il cambriole une armurerie, file à Deauville, braque le casino, prend des otages pour couvrir sa fuite et parvient à échapper à toutes les polices de France.Août 1978
Il défie l’Etat et ses forces de sécurité en accordant un entretien à Isabelle de Wangen pour Paris-Match. Sur une photo, il pose le colt à la ceinture.Juin 1978
Braquage et prise d’otages à la Société générale du Raincy. Une petite vengeance : la banque avait reçu une compensation prélevée sur le montant des droits d’auteur que Mesrine aurait dû tirer de son livre, L’Instinct de mort.Juin 1979
Enlèvement d’Henri Lelièvre, un riche milliardaire, qu’il échangera un mois plus tard contre 6 millions de francs.Septembre 1979
Le 10, avec son complice Charlie Bauer, un ancien des QHS, Jacques Mesrine attire dans un guet-apens Jacques Tillier, ex-inspecteur à la Direction de la surveillance du territoire (DST), devenu journaliste de l’hebdomadaire d’extrême droite Minute. Il le torture dans une grotte de l’Oise, le blesse grièvement de trois balles. Tillier s’en sort miraculeusement. Mesrine envoie des photos de sa victime dénudée à Libération.Vendredi 2 novembre 1979
Mesrine et sa compagne Sylvia Jeanjacquot montent à bord de leur BMW 528i. Près de la porte de Clignancourt, le malfaiteur laisse un camion le doubler. Des policiers sont dissimulés à l’intérieur, derrière une bâche. Ils la relèvent, Mesrine fait un geste, c’est la fusillade. Trois jours plus tard, une cassette est découverte à son appartement. Adressée à Sylvie Jeanjacquot, elle contient un message d’adieu. Mesrine explique que les flics finiront par l’avoir, qu’il a mené la vie qu’il souhaitait, qu’il ne regrette rien et qu’il est résolu à vendre chèrement sa peau : « Ma mort n’est pas plus stupide que si j’étais mort au volant d’une voiture, ou chez Usinor. »Edition France Soir du mercredi 22 octobre 2008 n°19934 page 2
votre commentaire -
Cassette Mesrinehttp://www.myspace.com/mesrine1979
4932 vuesIT1 20H - 04/11/1979 - 02min28sJacques Mesrine parle pendant environ 15 mn à l'une de ses compagnes
http://www.ina.fr/video/CAA7901928701/cassette-mesrine.fr.html
Cassette Mesrine
IT1 20H - 04/11/1979 - 02min28s
4932 vuesAprès le décès de Jacques MESRINE, les policiers poursuivent leur travail d'enquête. Une soixantaine de cassettes enregistrées ont été retrouvées au domicile de MESRINE. Son complice, Charles BAUER, a été interrogé quai des Orfèvres puis transféré à la prison de Fleury. Le procureur de la République, Mr LEGUNEHEC, fait écouter aux journalistes une cassette enregistrée par MESRINE, dédiée à sa compagne, où il fait une sorte de testament et lui parle de sa mort à venir.
votre commentaire -
-
Le 28 décembre 1936, Jacques-René Mesrine naît à Clichy le jour de la fête des Saints Innocents. Ses parents sont des marchands de tissu aisés. Ils souhaitent le voir étudier à l'école des Hautes Études Commerciales (H.E.C). Hélas, il n'aime pas l'école : les frères oratoriens l'expulsent. Plus , Jacques se fait renvoyer du lycée laïc de Clichy pour avoir été violent envers le proviseur. Il devient alors représentant en tissus.
En 1955, Jacques a 19 ans et se marie avec Lydia de Souza dans sa ville natale. Un an plus tard, il part pour la guerre d'Algérie comme parachutiste-commando où il sera décoré par le Général de Gaulle de la Croix de la valeur militaire.
En mars 1959, Jacques reçoit le certificat de bonne conduite de la 626è Compagnie. Cependant, de retour à la vie civile, il divorce et vit de poker, petits "casses" et braquages. Très tôt, ce futur braqueur professionnel, de notoriété internationale, se rend compte qu'un rien change son visage. Il décide d'en jouer pour ne pas être reconnu. Les différentes photos prises au cours de sa vie en témoignent.
JACQUES MESRINE
Jacques-René Mesrine<>Surnom(s) L'ennemi public n° 1
Une vie de crimes Avril 1961 Première condamnation pour détention dun couteau à cran darrêt. Mars 1962 Un an de prison pour cambriolage et dix-huit mois pour détention darmes. Août 1967 Deux ans de prison pour vol chez son employeur qui la licencié. Octobre 1967 Découverte dun cadavre près dEvreux. Mesrine revendique le meurtre. Juin 1969 Réfugié au Canada avec sa nouvelle compagne, Jeanne Schneider, Mesrine enlève un industriel qui les a un temps employés, Georges Deslauriers. Ils réclament une rançon de 200.000 dollars. Finalement, le captif parviendra à séchapper. Juillet 1969 Mesrine et Schneider sont interpellés le 23, au Texas. Ils sont extradés au Canada où il leur est reproché le rapt de Deslauriers et le meurtre dEvelyne Le Bouthillier, une logeuse, crime duquel ils furent finalement acquittés. Août 1972 Condamné à dix ans de détention pour laffaire Deslauriers, Mesrine sévade du bloc de haute sécurité du pénitencier Saint-Vincent-de-Paul, à Laval (Canada). Avec Jean-Paul Mercier, son complice, il commet une série de braquages. Septembre 1972 Les deux hommes abattent deux gardes forestiers dans une forêt au nord de Montréal. Dans la foulée, ils attaquent une banque, deux fois la même en trois jours. Mercier est arrêté, il écope de la perpétuité. Mesrine séchappe, séjourne en Amérique du Sud et rentre en France. Mars 1973 Alors quil a commis une douzaine de hold-up au cours des deux premiers mois de lannée, et grièvement blessé un policier dans un bar parisien, Mesrine est arrêté à Boulogne-Billancourt. « Vous voulez parier que dans trois mois je serai dehors ? » lance-t-il au commissaire Alain Tourre. Juin 1973 Il sévade du palais de justice de Compiègne (Oise) en prenant en otage le président Guérin, qui dirige son procès. Il sensuit une autre série dattaques à main armée. Il est arrêté en septembre, à Paris, par le commissaire Broussard. Novembre 1975 Expédition dune lettre de menaces de mort à lencontre dun journaliste de LExpress. Il crève le tympan dun de ses gardiens de prison. Mai 1977 Mesrine est condamné à vingt ans de réclusion par la cour dassises de Paris. Mai 1978 Jacques Mesrine et François Besse sévadent de la Santé. Leur complice est abattu. Dans la foulée, il cambriole une armurerie, file à Deauville, braque le casino, prend des otages pour couvrir sa fuite et parvient à échapper à toutes les polices de France. Août 1978 Il défie lEtat et ses forces de sécurité en accordant un entretien à Isabelle de Wangen pour Paris-Match. Sur une photo, il pose le colt à la ceinture. Juin 1978 Braquage et prise dotages à la Société générale du Raincy. Une petite vengeance : la banque avait reçu une compensation prélevée sur le montant des droits dauteur que Mesrine aurait dû tirer de son livre, LInstinct de mort. Juin 1979 Enlèvement dHenri Lelièvre, un riche milliardaire, quil échangera un mois plus tard contre 6 millions de francs. Septembre 1979 Le 10, avec son complice Charlie Bauer, un ancien des QHS, Jacques Mesrine attire dans un guet-apens Jacques Tillier, ex-inspecteur à la Direction de la surveillance du territoire (DST), devenu journaliste de lhebdomadaire dextrême droite Minute. Il le torture dans une grotte de lOise, le blesse grièvement de trois balles. Tillier sen sort miraculeusement. Mesrine envoie des photos de sa victime dénudée à Libération. Vendredi 2 novembre 1979 Mesrine et sa compagne Sylvia Jeanjacquot montent à bord de leur BMW 528i. Près de la porte de Clignancourt, le malfaiteur laisse un camion le doubler. Des policiers sont dissimulés à lintérieur, derrière une bâche. Ils la relèvent, Mesrine fait un geste, cest la fusillade. Trois jours plus tard, une cassette est découverte à son appartement. Adressée à Sylvie Jeanjacquot, elle contient un message dadieu. Mesrine explique que les flics finiront par lavoir, quil a mené la vie quil souhaitait, quil ne regrette rien et quil est résolu à vendre chèrement sa peau : « Ma mort nest pas plus stupide que si jétais mort au volant dune voiture, ou chez Usinor. » Edition France Soir du mercredi 22 octobre 2008 n°19934 page 2
L'homme aux mille visages
le Robin des Bois français
Naissance 28 décembre 1936
Clichy-la-Garenne
Décès 2 novembre 1979 (à 42 ans)
Porte de Clignancourt
Nationalité Drapeau : France France
Profession(s) Représentant en tissus, militaire, maquettiste, restaurateur et aubergiste.
Formation Formation de parachutiste-commando à l'armée
Famille Trois enfants, Sabrina, Boris et Bruno
votre commentaire